La ville de Lyon, communément appelée "ancienne capitale de la soie" , est riche dans son histoire textile. C'est en effet l'activité du tissage qui fait vivre une grande majorité de la population lyonnaise au 19ème siècle.
A partir de 1830, la ville de Lyon connait de fortes révoltes ouvrières, et c'est en 1831 que nos fameux canuts, ouvriers artisans tisseurs et fabricants de soie, ont du à leur tour se révolter. Les revendications sociales des canuts concernaient l'arrivée de nouvelles machines à tisser, qui firent de l'ombre au savoir-faire artisanal des tisseurs de par leur modernité. Cette concurrence indirecte avait aussi un coût : ces machines leur étaient très onéreuses. De plus, les conditions de vie des canuts étaient déjà difficiles. Constamment soumis aux lois économiques et politiques, l'activité de soierie dépendait totalement de l'offre et de la demande. Cette précarité socio-professionnelle était de plus renforcée par les revenus des canuts : le travail de ces derniers était payé à la pièce et non à la journée, et concernait qu'un panel restreint de clients. En effet, la soierie était notamment développée pour décorer les riches demeures lyonnaises, l'Eglise et l'Armée.
A l'époque, le quartier de la Croix-Rousse - comprenant ses pentes et son plateau - était une commune indépendante de la ville de Lyon. Durant les révoltes des canuts de 1831, tous les tisseurs de la Croix-Rousse, du quartier des Brotteaux, ainsi du quartier de la Guillotière, se sont rassemblés sur "la colline qui travaille" . Ce rassemblement leur a notamment permis de se soutenir face aux difficultés politiques et économiques. Parallèlement, et afin de ne pas se laisser dépasser, le gouvernement de l'époque aurait même décidé de construire un fort dans le but de marquer la séparation entre le quartier de la Croix-Rousse et le reste de la ville de Lyon.
Depuis, les quartiers de Croix-Paquet et de la Croix Rousse, les traboules lyonnaises et les anciens immeubles lumineux qui servaient de lieux de travail aux canuts en raison de leurs très hauts plafonds et de leurs larges fenêtres, constituent tous un héritage fort en histoire pour l'ancienne capitale française de la soie.
Lyonnaise d'origine, Caroline Takvorian est très attachée à l'histoire de sa ville. La création de robes de mariée demande également le savoir-faire quasi artisanal du tissage de la soie. Par ailleurs, et fraichement installée sur la Place Tolozan, Caroline Takvorian continue de créer ses robes, comme sur les pas de ses ancêtres les canuts...
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